Le jardin de Choupette

Un petit pêle-mêle de fleurs bleues issues du jardin, bien évidemment. 

Belle journée à tous

Après cette première pluie depuis presque un mois, les petites fleurs et le potager ont soupiré d'aise. Malheureusement la quantité d'eau n'est pas encore suffisante pour humidifier le sol en profondeur. Cette sécheresse est quand même rare en Belgique, surtout si tôt dans l'année. Elle a au moins permis de soulager les arrosages.

A l'instar de mes petites plantes (càd avec un grand soulagement), me voilà partie en quête de photos. Je commençais à désespérer de ne plus rien avoir à vous mettre sous la dent.

Je partage donc avec vous mes premières digitales dignes de ce nom, car l'année passée elles étaient encore un peu maigrichonnes, issues de semis que j'ai fait moi-même.

... Longue histoire que celle de mes digitales ! Quand j'ai acheté le sachet de graines, au printemps 2009, pleine de bonne volonté et très enthousiaste (comme tous les printemps d'ailleurs !), je n'ai plus pensé que les digitales sont des bisannuelles. C'était pourtant écrit sur l'emballage, mais pas du bon côté ! Elles n'ont donc jamais fleuri cette année là. C'est seulement l'année passée, en 2010, que mes premières fleurs sont apparues laborieusement. Je ne sais pas pourquoi mais la floraison était loin d'être spectaculaire. Aujourd'hui, je constate avec beacoup de bonheur que de nombreuses plantules se sont ressemées aux alentours. L'année prochaine promet d'être encore plus intéressante...

Et oui, vous allez dire que je ne suis pas la première. D'accord mais je suis peut-être la dernière, vu que tout est en retard chez moi.

J'ai 4 fleurs sur mon cerisier... bein oui, il est tout jeune et il est nain en plus. Pas de chance pour lui !

Au moins, si tout va bien, j'aurai 4 cerises cet été. Ouououh.... on va se battre.

Et voici la bête :

(Prunus avium Compact Stella)

Le printemps est bien là et les renouées sont déjà bien avancées tout autour de nous, dans les terrains vagues, sur les bords de route et des autoroutes ou peut-être chez votre voisin. Nos grands-mères ont admiré ses grappes de fleurs blanches, les abeilles adorent son pollen et nos contemporains pestent contre sa prolifération incontrôlable. C'est l'histoire d'une plante exotique introduite au milieu de 19° siècle, en provenance, comme son nom l'indique, du Japon, et aussi d'autres contrées d'Asie; une plante, que nos ancètres ont certainement trouvée intéressante mais ils étaient loin de s'imaginer qu'elle allait se multiplier à cette allure. Effectivement, une fois lachée dans la nature, elle est devenue incontrôlable. Car elle est coriace, notre petite renouée ! En effet, elle ne laisse plus une seule chance à nos plantes indigènes de se développer tant son feuillage est dense. Il paraitrait que ses racines dégagent une substance "poison" qui feraient périr les autres espèces aux alentours. Elle a donc l'esprit de compétition bien en elle. 

Posons donc ici un acte en faveur de la biodiversité en ne la laissant pas s'installer chez nous. Il est bien sûr utopique de l'éradiquer totalement mais tout un chacun peut néanmoins apporter sa pierre à l'édifice. Cette plante est un danger pour la nature, pour notre nature. Alors, de grâce, arrachez, arrachez et arrachez encore ! Les herbicides systémiques fonctionnent bien mais ça revient cher car il faut mettre le dosage maximal. L'huile de coude et la patience donnent de meilleurs résultats quand l'étendue n'est pas trop importante. A force d'arracher les pousses, la plante s'épuise et ne refera plus de jets. Si en plus, vous parvenez à arracher les rhizomes, c'est encore mieux ! Veillez à ne pas laisser de morceaux de racines, auquel cas elle se réimplanterait très rapidement en reformant un autre rhizome. Pour l'anecdote, mes petites chèvres adorent les pousses de renouées.

A noter que la plante est comestible. Je n'ai pas essayer mais les jets se mangent. Il parait qu'on peut même en faire de la compote... Bon si vous avez testé, donnez-moi votre avis ! Je suis curieuse.

Pour la reconnaître quand elle est jeune:

Ici des pousses de l'année passée

Ce billet n'a rien à voir avec le jardin, quoique... La présence de chèvres chez nous s'explique par le fait que la moitié du terrain que nous occupons est une prairie. Nous avons choisi d'y mettre quelques chèvres parce qu'elles rasent l'herbe mieux qu'une tondeuse et en plus c'est écologique.

Grand moment d'émotion cet après-midi dans le Namurois; même si nous en avons l'habitude, c'est toujours un événement pour toute la famille que d'être témoin d'une des plus belles choses que la vie peut offrir, je veux dire ici, la naissance de petits êtres, quelqu'ils soient.
Aujourd'hui, notre dernière "maman enceinte" a donné naissance à 3 merveilleux petits chevreaux (une petite femelle et 2 mâles). La maman se porte bien et les petits également. Au moment où je prends la photo, ils n'ont même pas 1 heure.
3 chevreaux n'est pas courant pour une chèvre, en général, elle en a un la première fois et ensuite souvent 2. Comme maman chèvre n'a que 2 mamelles, nous croisons les doigts pour que tous les 3 boivent convenablement et se fortifient très vite. Sinon, il faudra remettre la main sur les biberons des enfants, quelque part dans le grenier. 

Par cette belle journée ensoleillée, toute la famille s'est décidée à faire du nettoyage au jardin.

Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir au milieu des branchages, des champignons particuliers. Des champignons à cette époque-ci de l'année !? Bizarre.

De retour à la maison, mon guide sur les champignons me dit que ce sont des morilles. Des morilles ! En Belgique ! Ce merveilleux petit champignon qui coûte si cher et qu'on vend lyophilisé. Hé oui, visiblement, il n'y a pas de doute, vu la forme, ça ne peut être que ça. D'ailleurs, je découvre qu'il y en a plusieurs espèces différentes. Je pensais juste que c'était tout petit, hé bien non, elles peuvent mesurer jusqu'à 20 centimètres de haut. Bon, les miennes ne font que 7 ou 8, peut-être même 10 cm maximum, mais c'est déjà pas mal, n'est-ce pas ?
En tapotant sur mon moteur de recherche préféré, je cherche comment les prélever et surtout comment les conserver. Je ne voudrais surtout pas les cueillir et ne pas pouvoir les manger tout de suite. Apparemment, ça n'est pas trop compliqué, je vais donc essayer de les sécher.

Je salive déjà, je bave, je me pourlèche les babines en pensant à ce que je peux en faire... Hum. Voyez un peu ça:

Et voici ma récolte...

Si quelqu'un a une idée sur une bonne recette, je suis toute ouie...

Un très beau soleil accueille la première journée du printemps. Quel bonheur ! Nous en avions tous besoin. J'ai hâte à voir refleurir mon jardin. Mais je suis un peu "jalouse" de voir les autres jardins déjà bien fleuris alors que le mien ne l'est qu'à peine.

Le forsythia daigne enfin fleurir, bien en retard par rapport à ceux des régions avoisinantes. Il est chez nous depuis 3 ans et commence à prendre un peu d'ampleur. Patience...

Premier petit narcisse de cette année. Eux aussi se font désirer. 

Aujourd'hui, j'ai fait une agréable découverte en me baladant dans le jardin. Un hôte s'y est invité, hôte que j'accueille avec plaisir : des petites violettes.

Ces premiers jours de mars m'ont permis de faire un beau travail de nettoyage et de reconstruction des massifs. Il y a six ans que certains massifs sont "en route" et je commence à avoir une idée de ce que je veux et des couleurs que je veux associer. J'ai un faible pour les roses et les bleus. C'est sans aucun doute mon côté fleur bleue...

Je disais donc que j'ai bien avancé dans mon travail de nettoyage des massifs (c'est beaucoup dire !). J'ai fait l'achat de rhododendrons et d'une azalée, ça me tenait à coeur depuis longtemps et j'ai enfin franchi le pas. Quand j'achète, je ne sais pas où je vais les planter. Ils ont donc patientés une bonne semaine dans leur pot avant d'être plantés. Un rhodo finira sur ma terrasse en pot, l'autre dans mon parterre près de la véranda et l'azalée tiendra compagnie à ma bruyère. J'adore les tons roses. Je vais d'ailleurs mettre des photos.

J'ai aussi fait l'acquisition d'un lagerstroemia Petit red. Je ne sais pas si c'était un bon achat mais j'ai été séduite par les merveilleuses fleurs roses de l'étiquette. A voir les conditions strictes de culture, je crains le pire. Finalement, il ira aussi sur la terrasse et dans un pot. on verra comment je m'en sors après une année. Au besoin, je pourrai l'abriter du vent en bougeant le pot et le mettre en plein soleil.